Avant, après, grand format
L’exposition s’est arrêtée dans plusieurs villes d’Europe et a été reçue par le Musée des religions du monde de Québec en 2010. Avec l’aide du Musée, la Basilique Notre-Dame présentera à nouveau «À la vie, à la mort» du 23 mai au 8 octobre 2012.
Inévitablement, le projet me fait penser à celui de Max Kandolha et à l'installation de Sophie Calle dont j'ai déjà parlé sur ce blog. Dans les articles qui l'évoquent, on parle d'«immortalisation» des personnes photographiées. À partir de quand, de quels objets, quelles images, quelles paroles retenues, échappe-t-on à la disparition, à l'oubli? À partir de quand à l'exhibitionnisme, l'exploitation? Pourquoi les photographies ont-elles été tirées en si grand format? Comment, par quelle détermination (intransigeance), et quels procédés arrive-t-on à forcer un visiteur à regarder la mort en face? Parce qu'il s'agit plus de regarder ce qui part que de tenter d'immortaliser un passage.